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Want you to want me - Wrenn






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Sam 16 Avr - 22:27
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Ses lippes contre sa peau, chaude invitation. Son souffle à son oreille, ses doigts fins et graciles, sa silhouette entière, fine et fluette, tournoyant entre ses doigts. Robb devient fou. Tentant de chasser l'image de son esprit, il s'entraîne plus durement encore. Quarante-sept. Ses bras se tendent, ses muscles se contractent et le blond descend une nouvelle fois, son buste touchant presque le sol. Se redressant lentement, poussant contre le sol de métal, la sueur perle à son front, moiteur à ses tempes. Quarante-huit. Robb s'entraîne, fait des pompes après avoir repris un entraînement digne de ce nom. Pas question de se faire battre, encore une fois, par un de ces sauvages. Ridicule, c'est ce qu'il avait été. Et il ne se le pardonnait toujours pas. Quarante-neuf. Les bûches pesaient lourd sur son dos, s'obligeant à soulever plus de poids pour être certain de voir ses muscles chauffer. S'il y avait bien une chose que Robb avait, c'était de la force. Et il misait beaucoup sur celle-ci. Cinquante. Le blond s'effondre, détachant la cordelette maintenant les bûches de bois à son dos. Le bruit résonne dans l'habitacle alors que le militaire reprend son souffle, assis contre le métal froid. Sa poitrine se soulève avec intensité, imprégnant ses poumons d'air frais. Frais? Pas vraiment. Il n'y avait pas de fenêtre dans l'Odyssée. Pas ici du moins, et les rares hublots devaient rester clos, question de sécurité. Ôtant son tee-shirt, il le jeta à ses pieds. Se relevant, il se dirigea alors vers une petite porte non loin de là. Dans la salle d'à côté, les cents s'étaient construit une petite baignoire dans un socle de métal, pas plus grande qu'un homme. C'était déjà ça de gagné. Attrapant les seaux d'eau qu'il était allé chercher à la rivière avant de venir là, il entendit alors un bruit de pas derrière lui. Passant l'ouverture, posant les seaux dans la salle, il se coula alors derrière la porte. Pourquoi? Lui-même l'ignorait. Parce que. Il ne savait pas qui était l'individu. Un homme? Il le foutrait gentiment dehors en lui disant qu'il était arrivé le premier. Une femme? Peut-être se déshabillerait-elle et qui sait, l'inviterait à ses côtés - oui c'est beau de rêver. Mais surtout, il craignait que ce ne soit une de ces harpies lui hurlant de ranger ses affaires plutôt que les laisses traîner à terre. Bande de chieuses. Alors Robb attendit, silencieux, derrière la porte que la personne dévoile son identité, à peine vêtu de son short.
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beating heart
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beating heart
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Sam 16 Avr - 23:14
Tu as fini par t’habituer à la solitude, tu as fini par te construire une sorte de nouvelle vie, sans avoir besoin des conseils de quiconque ni d’un quelconque modèle. Tu te sens plus adulte et plus forte que tu ne l’as jamais été, ne te laissant plus influencer ça et là par n’importe quelle personne qui pourrait potentiellement te faire croire que tu as une importance quelconque, aussi futile soit elle, à ses yeux. Non, toi, tu es une nouvelle personne à présent et tu as laissées derrière tes amoures déçues. Ton cœur n’est plus brisé, ta confiance en toi n’est plus fragile. Néanmoins, tu continues, malgré la chaleur pesante qu’il fait sur la Terre durant la journée, de sortir en constance à l’extérieur quand personne n’a besoin de toi. Tu n’as pas eu le courage d’aller à l’Odyssée voir tes parents, tu préfères apprendre à te défendre, tu préfères apprendre la langue qui se parle sur Terre, pour te sentir indépendante et ne pas avoir cette impression que tu as en constance besoin des conseils d’une autre personne ou bien que tu as besoin d’être guidée telle une marionnette. Aujourd’hui, c’est à la rivière que tu te rends, accompagnée de Talisa qui a, au final, décidé de rester s’entraîner à lancer des couteaux, sans que cela ne te surprenne particulièrement ; ta meilleure amie, elle aussi, désire se renforcer maintenant qu’elle est sur cette planète, même si c’est d’une manière différente de toi. Et c’est seule, une fois de plus que tu t’en retournes au campement après être restée une bonne heure dans une clairière où des plantes font leur apparition. Cette clairière, tu y es déjà venue par le passé, et sûrement que c’est pour cette raison que tu en es venue à l’apprécier. Tu rentres finalement avec deux sceaux d’eau, poids qui font que ton trajet dure relativement longtemps, plus que ce à quoi tu t’attendais initialement. Mais voilà, ce n’est pas tellement important, puisque tu finis par arriver, allant directement vers ce qu’il reste du vaisseau que vous possédiez. Entrant dans l’oiseau de métal, n’hésitant qu’à peine avant de te rendre avec tout le naturel du monde vers ce qui vous sert de sorte de salle d’eau, tu entres sans te rendre compte qu’il y a déjà quelqu’un qui y est, sans porter attention aux sceaux déjà présents, près desquels tu poses pourtant les tiens. Toujours sans faire attention à une potentielle présence, en quelques mouvements, tu retires tes vêtements, gardant tes cheveux attachés, jusqu’à finalement réaliser que tu n’es pas aussi seule que tu le croyais, jusqu’à te retrouver blême devant le souvenir de ce qui te semble une autre vie, devant la démonstration même de ta faiblesse et de ton idiotie. Robb ? Tes yeux sont écarquillés, tu le regardes, et tu es figée. Te rhabiller ? A quoi bon ? En sous vêtements, tu te dis qu’il en a déjà vu tellement plus de ta part, de toute façon. Tu sors ou tu y allais ? Tu te contentes de demander, croisant les bras sur ta poitrine dans un accès de pudeur insignifiant.
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Dim 17 Avr - 9:33
Caché derrière la porte, Robb attend que l'intrus daigne pointer le bout de son museau. Et quel intrus! Glissant discrètement la tête au dehors, voulant apercevoir l'individu, il ne voit que la silhouette courbée d'une jeune femme, ses longs cheveux bruns tombant en cascade sur ses épaules alors qu'elle lui tourne le dos, posant ses seaux d'eau à terre. Robb la reconnaît sans en être certain. Wrenn. N'est-il pas? Fermant les yeux, sourcils froncés, il tente de se faire violence pour empêcher son cerveau de lui envoyer ces mêmes images qui l'avaient hantés tout l'entraînement durant. Tout mais pas elle. Par pitié. Il entend les vêtements se froisser, descendre le long de ce corps qui lui manque tant. Il écoute ses soupirs sans arriver à se faire une raison. Jetant un dernier coup d’œil, il avise ce corps partiellement dénudé, lui tournant le dos toujours. Une peau légèrement bronzée, un corps svelte, des hanches bien prononcées arrondies de fesses musclées. Ses yeux sont hypnotisés par ce qu'il voit jusqu'à ce que, se tournant pour attraper les seaux d'eau, la blond panique, voulant fuir à nouveau dans sa cachette. Mais, maladroit, il se rabat trop fort, heurtant la porte violemment avec son bras, la faisant se rabattre, enfermant les deux jeunes gens. Crétin. Wrenn le remarque alors et blêmit sensiblement. Outch. Ce n'était peut-être pas la réaction qu'il attendait. Robb ? demande-t-elle, surprise. Terriblement gêné, ne sachant plus où se mettre, Robb finit par faire un pas en avant, dans sa direction. Presque automatiquement, ce geste est contré par un autre, la jeune femme croisant les bras sur sa poitrine en signe de défense, fausse pudeur. Comme s'il ne connaissait pas ces formes, ce corps qui lui avait tant de fois offert. Il déglutit, tentant de calquer ses humeurs sur la réalité, son cerveau partant en vrille devant la quasi nudité de la brune. Tu sors ou tu y allais ? demande-t-elle. Et le blond ne sait trop que lui répondre. Sa raison lui soufflait de s'en aller, quand son cerveau, bien plus bas dans son corps, ne lui soufflait qu'un mot: Fonces! Ouvrant la bouche, le blond déclare: J'y allais, mais je suppose que je vais devoir passer mon tour. Sur ces mots, ses doigts se posèrent sur la poignée alors que son cerveau en contrebas, hurlait au lâche. Soudain, les deux entités gouvernant son êtres eurent une idée, se mettant d'accord. Tentant d'ouvrir la porte, le blond fronce les sourcils. Verrouillé, souffle-t-il, la mine faussement contrariée. Il sait qu'elle va s'offusquer, vouloir venir constater par elle-même de la chose. Rapprochement qu'il attend, filet posé qui n'attend qu'à attraper sa proie. Le renard ne changera jamais. Et, attendant qu'elle s'en vienne vérifier ses dires, il croisa les bras, comme si cela l'embêtait sérieusement. Il savait pertinemment ce qui lui restait à faire, ce petit manège, cette entourloupe qu'il allait lui servir. D'une main, du bout du pied, selon là où son regard se porterait, il maintiendrait la porte close pour lui faire croire qu'ils sont bien bloqués, en espérant que nul ne vienne perturber leur petite bulle de tranquillité. Tranquillité? Pas avec Robb. Mais alors que le plan s'engrange, loup famélique en quête de gibier, il laisse l'agneau approcher, laisse ce petit corps se dandiner jusqu'à lui sans pourtant le dévorer. Pas tout de suite. Il faut encore que la douce se prenne au piège, doucement. Pourtant ce n'est pas l'envie qui manque de lui sauter dessus, là maintenant. Ruses, Robb, ou tu n'auras que du vent. Alors il attend qu'elle passe devant lui, tentant elle aussi d'ouvrir cette porte soi-disant verrouillée. Son pied bloque quand son regard se porte là-haut, ses doigts poussent la porte quand ses yeux verts regardent en bas. Et c'est un Robb presque hilare qui se presse doucement dans son dos, soufflant d'une voix chaude à son oreille: Je crois bien qu'on est coincé. Il sait qu'elle ne retombera pas comme ça, pas si vite, qu'elle cherchera d'abord à s'envoler loin de lui. Il sait aussi qu'il lui fait de l'effet. Et c'est ce qui l'amuse tout en le frustrant, ne pouvant que se pourlécher les babines sans aucun apéritif pour amorcer le dîner. Elle était si belle quand elle ne comprenait pas, naïve enfant.
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beating heart
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beating heart
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Dim 17 Avr - 11:13
T’habituant peu à peu à cette nouvelle solitude, tu tentes d’oublier ton passé, tu tentes de ne plus avoir de contact avec Robb et Misha, espérant malgré tout qu’un beau jour, Alex reviendrait vers toi ou bien qu’elle te laisserait revenir à elle malgré la trahison que tu as réalisée il y a de cela quelques années et que tu estimes avoir bien assez payé. Tu ne pouvais plus mentir, tu tentes de te défaire de tous ces mensonges, de toutes ces influences extérieures, et donc de devenir à nouveau maîtresse de toi-même, de ta vie sans que personne ne puisse jamais daigner la gouverner à ta place. Mais voilà, tout ne se passe pas exactement comme tu le voulais, une nouvelle fois. Tu as honte de toi, tu ne te reconnais plus, et tu sais bien que ce n’est pas tellement étonnant. Tu vas te dénuder dans une sorte de salle d’eau, osant espérer pouvoir te soulager de cette chaleur environnante et qui te fait suffoquer tant l’air te paraît irrespirable après plusieurs heures passées sous ce soleil qui réchauffe l’atmosphère terrienne. Au fond, pour ce point là, tu préférais l’Odyssée, où le vaisseau était maintenu à température constante. Alors que tu te déshabilles, tu ne te rends pas immédiatement compte que tu n’es pas seule, que tu es observée. Et pourtant, qu’est-ce-que tu es observée ! Tu t’en rends compte quand la porte métallique claque, te faisant dès lors sursauter et serrer les dents ; tu détestes de tout ton être les bruits métalliques de la sorte. Mais tu palis pour une toute autre raison quand tu te rends finalement compte de l’identité de la personne qui te regardait. Robb. Et, malgré toi, tu te rappelles de tout. Quand il t’a embrassée pour te faire taire, alors qu’il aurait dû te mettre en prison pour ne pas avoir respecté le couvre feu. Quand il te donnait des conseils et que tu finissais par te réfugier dans ses bras, quand vous étiez sur Terre. Les cauchemars que tu as faits, quand tu as cru à sa mort, quand il t’a dit au revoir pour la dernière fois. Et pourtant il est là, sourcils froncés, à faire un pas vers toi ans pour autant dire quoi que ce soit. Et tu lui poses la question ; il allait dans cette baignoire, ou il en sort ? J'y allais, mais je suppose que je vais devoir passer mon tour. Il te laisse passer avant lui ? Tu le regardes, surprise, sans trop savoir ce qu’il se passe, sans véritablement réaliser tout ce qu’il se passe. Alors qu’il essaie de sortir, la sentence tombe, et elle ne te fait pas plaisir ; l’idée même de te retrouver dans une pièce en compagnie de Robb ne te plaît pas véritablement, plus maintenant. Il a bien trop de raisons de t’en vouloir, bien trop de choses à te reprocher. Verrouillé Tu fronces les sourcils, contrariée, et tu décides d’aller essayer d’ouvrir, toi aussi ; après tout, tu sais comment il fonctionne, tu sais qu’il adore te piéger et que même s’il t’en veut, il y a des chances pour que ça ne change pas. Alors, ne le regardant plus vraiment, tu t’avances vers cette porte métallique, n’en ayant cure de l’homme et te concentrant plutôt à tâcher de l’ouvrir, en vain. Tu ne lui portes pas attention, mais te crispes quand tu sens son corps contre le tiens, souvenir d’une époque désormais révolue. Je crois bien qu'on est coincé, qu’il chuchote à ton oreille. Et toi, tu frémis, mais t’écartes bien rapidement. Pas question de te montrer faible, certainement pas devant lui, pas devant cet homme qui t’a tant détestée, et pendant tellement de temps. Ou que tu as détesté. Tu ne sais plus où tu en es, et pourtant, tu t’écartes bien rapidement, tentant d’avoir une démarche bien assurée et de te rappeler qu’il t’en veut, qu’il est en tout cas censé t’en vouloir. Tentant de te rappeler que tu es plus indépendante depuis que tu ne te réfugies pas dans ses bras. Tu le regardes, un regard que tu veux indifférent. C’est pas comme si on s’était jamais vu à poil. Vas y, j’vais attendre là. Tu te contentes de dire en désignant un coin de la pièce, reportant ton regard sur l’homme, regard qui ripe sur son torse. Tu te mordilles la lèvre, tu ne veux pas jouer, et pourtant, au fond, ça te manque, de jouer avec lui, parfois, mais pas toujours. Tu lui adresses un sourire charmeur malgré toi tout en allant récupérer tes vêtements, fripes froissées que tu n’es pas si sûre de vouloir porter. A moins que tu n’aies attendu une nana du camp ? Tu demandes en lui coulant un regard, te redressant et revenant à ta place initiale, soit de l’autre côté de la pièce, adossée à ce mur.
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Invité
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Dim 17 Avr - 13:09
Alors que la brune tente d'ouvrir, n'y voyant que du feu, lui est fier de son petit stratagème, fonctionnant mieux qu'il n'aurait cru. Alors il décide de lever tout soupçon, ou du moins l'empêcher de plus s'attarder ici. Se collant tout contre elle, son torse vient réchauffer le dos de la brune, son bassin épousant parfaitement les fesses galbées. Je crois bien qu'on est coincé, susurre-t-il à son oreille, souffle chaud. Il la sent frémir, se raidir à son contact. Et comme prévu, la belle s'échappe, s'écarte de cette étreinte qu'elle redoute à raison. Elle l'a abandonné, il ne l'oublie pas. Elle l'a humilié, et là, tout de suite, malgré son joli minois et son corps à croquer, il a envie de se venger. Quoi de mieux que de la provoquer, la chauffer pour mieux la faire craquer. Wrenn se croit forte, pense n'avoir besoin de personne. Qui croit-elle tromper? Robb sait les peurs qui la rongent, la candeur qui l'étreint, douce pudeur. S'envolant à l'autre bout de la pièce, le blond se plaît à jouer au jeu du chat et de la souris. C’est pas comme si on s’était jamais vu à poil. Vas y, j’vais attendre là. dit-elle, désignant un coin de la pièce. Haussant les épaules, Robb fait comme s'il n'en avait rien à faire. Comme tu veux, lance-t-il. Approchant des seaux d'eau, il les porte sans grand effort et les déverse un par un dans la baignoire improvisée. A moins que tu n’aies attendu une nana du camp ? demande-t-elle. A sa pique, elle lui fait clairement savoir qu'il ne la laisse pas indifférente. Pourquoi se soucier sinon des autres femmes qui tournent dans sa vie. Car c'est ce qu'elles font: elles tournent. Le blond en prend une, la jette ; en prend une autre et fait de même. Wrenn quand à elle, avait toujours eu le mérite de rester, la seule chose qu'il faisait tourner chez elle étant sa tête, la rendant folle avec ses farces ; sexy, aussi. Il se rappelait encore de cette fois où elle était revenue, les vêtements déchirés, une étincelle de colère brillant dans ses prunelles. Elle était à tomber. Posant à terre les ronds de bois, vides, il lève les yeux vers elle, répondant à la provocation par un petit sourire. Jalouse? demande-t-il. Sans attendre de réponse, il s'attaque alors à son short, qu'il fait glisser sans gêne au bas de ses reins, venant s'échouer à ses pieds. L'angle de vue doit être assez bon de son petit coin, et Robb s'en félicite. Il n'a rien à cacher, au contraire, il est assez fier de son corps désormais. Rien à voir avec l'ado maigrichon qui inventait de nouvelles blagues pour séduire les filles, le jeune homme s'était, grâce au cadre militaire, endurci et étoffé.

Les muscles saillants, les fesses tout autant visibles, il entra alors dans l'eau fraîche. Se passant l'eau sur le corps, le blond semble désintéressé de celle qui lui fait face, assise dans son coin. Il se lave sans la moindre gêne, ses muscles trouvant enfin repos, s'engourdissant peu à peu. Sans daigner lever les yeux, il lâche: Tu sais, t'as pas à être gênée. Comme t'as dit, on s'est déjà vus nus. Et saches que maintenant, ça ne me ferais plus aucun effet. Les mots tombent, lourds de sens. Mensonges. Mais il fallait bien la faire réagir, l'obliger à le confronter plutôt que le fuir. Elle se disait forte, soit ; qu'elle le prouve. Je ne dis pas que t'es pas jolie c'est juste...enfin tu comprends, y a plus d'alchimie quoi. Tu pourrais venir te laver avec moi que ça ne me ferait rien. S'empêchant de rire, la mine sérieuse, le renard qu'il est jubile. Il la sait susceptible et mise sur ce trait de caractère pour la faire entrer dans son jeu. Elle a toujours eu l'âme d'une battante, et c'est cette forte personnalité à l'esprit de contradiction prononcé qui lui plaît ; lui a toujours plu. La laissant doucement s'indigner, dans son coin, il achève: J'ai presque terminé, je te laisse la place dans une minute. Une minute. Si peu de temps, n'est-ce pas? Si elle voulait lui prouver quoi que ce soit, elle n'aurait pas bien longtemps à le supporter en somme. Le roublard le sait, et c'est avec espoir qu'il vient peaufiner ce piège tendu, voulant plus que tout l'obliger à le regarder, à l'affronter. La fuite ne les mènera nulle part. Ni dans les bras l'un de l'autre, ni dans le bain ; ni même dans un avenir heureux. Robb lui en veut toujours un peu de l'avoir laissé, et regrette quelque part aussi d'avoir été si froid avec elle à son arrivée, de ne pas avoir cherché à comprendre. Après tout, il était tombé, inconscient. Des choses pouvaient s'être passées. Mais si Wrenn refusait toute confrontation, il ne pourrait crever seul l’abcès. Il la voulait, c'était évident. Et d'un autre côté, il souhaitait également récupérer cette brune au regard charmeur, au sourire joyeux. Ce n'était pas seulement son corps qui lui manquait, mais sa personnalité toute entière, ce petit jeu qu'ils avaient instaurés. Cette douce colère qui la prenait parfois, indignant ses traits fins. Elle lui manquait. Mais encore une fois, il ne savait à quel point la brune avait changé. Peut-être voyait-elle clair dans son jeu, peut-être n'avait-elle plus envie de jouer ; peut-être ce qu'il venait de dire, s'appliquer réellement en son cas. Mais aucune de ces réponses ne le satisfaisaient.
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beating heart
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beating heart
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Dim 17 Avr - 22:18
Tu te dois de résister, Wrenn. Il ne te fait plus d’effet, tu te le répètes comme un mantra, et pourtant ce n’est pas aussi véritable que tu aimerais que ce le soit, malheureusement, même si tu ne te l’avoues pas. Tu préfères le regarder comme n’importe qui, sans pour autant laisser glisser tes yeux sur lui, du moins du mieux que tu le peux. Tu fuis le contact de Robb, le contact de cette tentation qui ne devrait plus hésiter. Tu t’es laissée faire, malgré tout, et tu as savouré ce contact avant de t’écarter de Robb. Tu fuis de l’autre côté de la pièce ; tu attendras qu’il ait fini, que tu lui dis. Et, fort heureusement pour toi, à ton plus grand soulagement, cette option semble lui convenir. Comme tu veux Tu le regardes remplir l’espèce de baignoire dont vous disposer, demandant s’il attend une femme. Après tout, s’il attend une des filles du campement, tu aurais un motif pour t’enfuir, même si ton ventre se serre à cette idée. Mais tu sais que sûrement que tu es remplacée depuis le temps. Tu le regardes sans vraiment le voir, ne sachant pas ce que tu pourrais lui dire tant qu’il ne t’a pas dit si oui ou non, assise dans ton coin sans véritablement chercher à t’approcher, parce que tu veux simplement qu’il ne soit plus dans la même pièce que toi. Jalouse? Tu le regardes. Oui, il y a cette pointe de jalousie, mais il n’est pas question que tu l’avoues. Tu ne te montrais pas explicitement jalouse par le passé, alors pourquoi l’avouer maintenant ? Rêves pas, j’ai mieux à faire que de surveiller qui tu te tapes. Tu te contentes de dire en baissant les yeux dès que tu te rends compte qu’il se déshabille, soudainement absorbée par tes ongles. Quand il te tourne le dos, tu le regardes rapidement, te mordillant la lèvre et te rappelant des souvenirs que tu qualifies aisément d’heureux. Ecoutant le clapotis de l’eau tout en étant plongée dans tes pensées, tu tâches d’oublier qui est dans cette pièce en ta compagnie, pour ne pas te laisser déconcentrer, et pourtant, c’est peine perdue, à peine prononce t il quelques mots que tes yeux se lèvent, incendiaires. Tu sais, t'as pas à être gênée. Comme t'as dit, on s'est déjà vus nus. Et saches que maintenant, ça ne me ferais plus aucun effet. En colère, tu le regardes, les poings serrés. Aucun effet. Laideron. Tu es hideuse, tu ne lui fais plus aucun effet, et tu es blessée au plus au point par ce qu’il te dit, mais tu ne taches pas de lui montrer, ce serait avouer qu’il a encore de l’importance pour toi. Malgré tous, tes yeux sont toujours fixés sur l’homme qui ne te prête attention qu’en te parlant, ne se donnant même pas la peine de te regarder ; sûrement que même pour ça, tu es trop moche. Je ne dis pas que t'es pas jolie c'est juste...enfin tu comprends, y a plus d'alchimie quoi. Tu pourrais venir te laver avec moi que ça ne me ferait rien. Tu fronces le nez. Vraiment ? Alors tu veux le lui prouver. En silence, tu détaches ta crinière, écoutant ses paroles et tombant dans son piège sans même t’en rendre véritablement compte. J'ai presque terminé, je te laisse la place dans une minute. Une minute. En silence, tu te lèves, libères ton corps des ultimes vêtements que tu portais, t’approchant de cette baignoire de fortune.

Vraiment, aucun effet ? C’est ce qu’on va voir. Tu affirmes posément avant d’entrer toi aussi dans l’eau qui te fait un bien fou. Ta fierté te perdra, Wrenn. Et, collée tout contre le torse du blond, tu te tournes pour aller coller un baiser dans son cou, comme tu aurais pu le faire il y a de cela quelques mois. Tu te laisses aller aux pulsions que tu possèdes toujours, celles qui te contrôlaient, celles que tu essayais jusqu’à présent de repousser. T’écartant de l’homme, te tournant pour lui faire face, tu lui adresses un sourire malicieux, toute fière de toi que tu es. Maintenant on est collés, c’était ça ton but ? Tu demandes à l’homme en conservant ton sourire, te mordillant la lèvre en le regardant. Tu te rappelles de tout, au fond. Et si ce n’était pas réel, pas vraiment, c’était des moments heureux que tu ne désires pas oublier malgré tout ce qu’il a pu se passer. Et puis après tout, c’était ta faute, au fond, non ? Tu as voulu jouer, toi aussi, et tu as perdu. C’est comme ça que tu dois voir les choses, et pas d’une autre manière. Alors, tu vas l’embrasser sur la mâchoire, sur le menton, évitant soigneusement ses lèvres, effleurant ses épaules de tes mains, lui adressant ton plus beau sourire. Il n’est pas question que tu craques en premier, donc tu te fais violence pour te tenir bien sagement le temps que l’homme vienne finalement à toi. Alors, aucun effet, hein ? Tu lui chuchotes en te tournant finalement, te lavant toi aussi le corps en faisant comme si le blond n’était pas derrière toi.
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Invité
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Sam 11 Juin - 16:06
Il se contrefout de ce qu'elle pense, de si oui ou non elle lui en veut encore. Quand bien même elle lui en voudrait, il en serait plus heureux encore. Il ne cherche pas à amadouer une petite fille, mais bien à récupérer la svelte jeune femme qui l'enivrait de son caractère bien trempé, de ses regards assassins ; de ses gémissements béats. Alors qu'il se déshabille, lui demandant si la brune est jalouse, celle-ci lui répond avec la même férocité: Rêves pas, j’ai mieux à faire que de surveiller qui tu te tapes. Et il sourit, dans son coin. Tigresse qu'il a un jour su dompté, serpent qui a réussi à charmer le charmeur, il saura bien vite la retrouver. Du moins l'espère-t-il, et fera-t-il tout pour la voir revenir. Il entre dans l'eau fraiche, toujours aussi désireux de la réchauffer. Mais il cherche un moyen, réfléchit à une ruse qui pourrait marcher. Et il trouve, tentant le coup. La provoquant, espérant qu'elle entre dans son petit jeu, il lui souffle qu'elle ne l'attire plus, que même nue, elle pourrait se retrouver dans le bain avec lui il n'en serait pas plus émoustillé. Mensonges bien sûr. Rien que l'idée de la savoir nue, proche de lui, l'image en tête réussit à le faire frémir. Oh oui, il l'aura. Et quand bien même cette ruse-là ne marcherait pas, il en tenterait une autre, puis une autre et ce jusqu'à ce que la brune craque ; jusqu'à ce qu'il trouve sa faiblesse et l'exploite. Plus que le désir de se repentir, il ressent l'extrême envie de se saisir de ce qu'il avait autrefois. Il veut la reprendre, et la faire sienne une énième fois. A jamais. Alors que le sablier est tourné, l'homme prétextant quitter l'eau dans une minute à peine, il entend la belle entrer dans le jeu. Et il retient un sourire de satisfaction.

Il entend les vêtements qui se froissent, ôtés du plein gré de la jeune femme. Il ne tourne pas la tête cependant, affichant un visage neutre, comme s'il n'en avait réellement rien à fiche. S'approchant de la baignoire, féline, il l'entend souffler: Vraiment, aucun effet ? C’est ce qu’on va voir. Et il retient son entrejambe de sauter de joie, ses mains de se saisir de la jeune femme alors qu'elle entre à son tour dans l'eau. Dieu ce qu'elle est belle. Entrant dans la baignoire, lui tournant le dos, l'homme admire les galbes de la brune, ses courbes enchanteresses ; ses fesses somptueuses. L'un contre l'autre, obligés de se serrer du fait de l'espace minime, l'homme écarte quelque peu les jambes, lui laissant la place entre celles-ci. Elle se tourne alors, et le militaire se fait violence pour garder son regard dans ses yeux plutôt que le laisser couler plus bas. Elle l'embrasse dans le cou, et il frémit. Ses fesses se décollent du basin de l'homme alors que la belle se tourne, lui faisant face. Et avec un sourire mielleux, elle soupire: Maintenant on est collés, c’était ça ton but ? Oui. Oh que oui, c'était son but. Mais jamais il ne lui avouera. Continuant sa petite machination, trop heureux de la tournure que prennent les évènements, il répond à cette brunette qui se mordille les lèvres, l'aguichant toujours plus. Trente secondes. Je t'ai dit, ça n'a aucun effet. chuchote-t-il. Le chrono tourne et la brune se penche, sa poitrine effleurant son torse. Comment fait-il, pour résister à la tentation? Lui-même l'ignore. Il perd les pédales, son esprit part en vrille alors que plus bas, il sent que quelqu'un se tend. La jeune femme l'embrasse sur la mâchoire, effleure ces lèvres pour finalement embrasser ses tempes, son cou. Tout mais pas l'embrasser directement. Et sa poitrine qui le nargue, se pressant un instant à lui, s'éloignant le coup d'après. Elle le rend fou. Alors, aucun effet, hein ? demande-t-elle. Et elle se tourne, arrêtant ses attentions pour se laver à son tour, faisant comme si de rien n'était.

Robb n'en peut plus, excité comme jamais. Pourtant il se contient, pimentant ce jeu qu'il n'a pas l'intention de perdre. Elle est de dos, et l'homme se colle de nouveau à elle, épousant parfaitement ses formes, une main enserrant ses hanches pour maintenir leurs bassins collés. Tu penses que je vais craquer? Je suis prêt à parier, que tu cèderas avant. Après tout, je suis irrésistible, pas vrai? susurre-t-il au creux de son oreille, la charmant. Ses lèvres se déposent sur son cou, l'embrassant doucement, remontant jusqu'à son oreille pour lui souffler chaudement, la mordillant: Aucun effet? Puis c'est au tour de sa main libre de s'aventurer ailleurs, frôlant la peau de la belle, la caressant doucement pour finalement venir jouer avec ses seins. Sa main les caresse du bout du doigt, les titille, les presse. Toujours rien? soupire l'homme. Il la sent résister, trop fière pour avouer quoi que ce soit. Mais il sait ce qui la fera perdre la partie. La main qui retient ses hanches se glisse le long de celles-ci, attrapant celle de l'autre côté pour la retenir de son bras entier. Il prépare un mauvais coup, c'est évident, et ne veut en rien qu'elle puise s'en échapper. La main sur sa poitrine descend alors doucement sur son corps, se coulant dans l'eau devenue quelque peu plus chaude pour finalement s'aventurer plus bas, juste entre les cuisses de la sulfureuse effrontée. Et sa main caresse la féminité de la jeune femme, ses doigts jouant avec elle. Et là? susurre-t-il chaudement à son oreille, alors que les mouvements de sa main se font plus lascifs, plus rapides. C'est de la triche, certes. Mais l'homme n'a plus vraiment toute sa tête. Pas avec le corps de la fourbe collé contre lui, le défiant toujours plus. Pas avec cette volonté de se battre contre lui, de ne jamais rien lâcher ; de ne pas lui céder. Cap de résister? demande-t-il, la voix rauque alors qu'il sent sa propre entrejambe se tendre contre les fesses de la femme. Il veut la faire sienne. Désespérément. Et sans plus attendre. Mais pour ça, il veut lui faire reconnaître sa défaite, l'entendre gémir qu'il a gagné. Il peut lui faire tant de bien...pourquoi donc le défier?
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beating heart
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beating heart
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Dim 12 Juin - 23:07
Il te répugne, Wrenn. Tel un mantra, tu te répètes cette phrase, plus pour t’en convaincre toi-même qu’autre chose. Parce que tu le désires, parce que c’est quelque chose qui ne changera jamais, cette boule dans ton ventre, les accélérations de ton cœur dès que tu effleures le blond qui a pourtant bien fini de t’achever quand tu étais déjà au plus mal. Tu revois des images, encore et encore, en boucle, mais tu ne parviens pas à refléter de la haine de ces images. U ne parviens à rien refléter sinon un désir brûlant qui te consume encore et encore, te rendant faible et impuissante face à un Robb tout à fait en mesure de te faire craquer. Il le sait, et inconsciemment, malgré tout, tu entres dans son jeu. Il t’a toujours rendue idiote et dépendante, Wrenn. Tu as honte de toi, tu ne sais pas comment changer, tu aimerais que cela puisse être le cas mais tu n’es pas sûre d’être en mesure de te protéger de la sorte, de séparer tes émotions, de ravaler cette douce chaleur au ventre. Provoquante, tu cherches certes à montrer que tu as changé, mais est-ce vraiment le cas ? Toi-même, douce enfant, ne le crois pas, alors comment quiconque pourrait le croire ?

Les vêtements glissent sur ta peau, éveillant toujours davantage celles-ci, qui appelle aux caresses de l’homme, toujours plus. Tu le désires, et tu essaies d’oublier ce désir pour le provoquer, pour jouer, toujours plus. Ce n’est pas facile, mais tu en as envie, tu veux lui prouver que tu peux contrôler la situation ne serait-ce qu’une fois, ne serait-ce que pour cette fois. Tu t’approches de cette baignoire, avec une assurance présente, essayant d’oublier ces doutes qui te rongent toujours plus, qui te mettent mal à l’aise et t’empêchent d’être sûre de toi. Tu te glisses contre lui, tes courbes épousent parfaitement son corps, comme elles l’ont fait des milliers de fois avant ; tu te rapproches, à chaque instant, un peu plus de ce jouet que tu étais pour lui il fut un temps. Marionnette qui tend cependant à se rebeller, à s’écarter et à ne plus se laisser faire, s’échappant des mains de son créateur qui en a perdu le contrôle en cherchant à trop la modeler à l’image qu’il désirait. « Trente secondes. Je t'ai dit, ça n'a aucun effet. » Aucun effet ? Tu le regardes, tu simules toujours cette confiance, confiance que tu as obtenue au fil des bouteilles d’alcool, confiance qui a fini par apparaître pour ton plus grand plaisir. Tu joues, tentes de lui plaire, poupée entre ses mains qui n’est plus sienne, qui cherche à faire ses preuves par ses propres moyens. Poupée qui se veut désirable, poupée qui laisse ses lèvres embrasser le coup de l’homme, l’effleurer, qui cherche à se faire désirer grâce à son corps. « Tu penses que je vais craquer? Je suis prêt à parier, que tu cèderas avant. Après tout, je suis irrésistible, pas vrai? » Tu te retiens de frémir, de justesse. Pas question de t’avouer un seul instant vaincue, pas question de te laisser faire par l’homme. Plus jamais, tu te l’es juré. Ce jour où il t’a dit que tu es morte à ses yeux, Wrenn, tu t’es juré de ne plus jamais lui appartenir. Alors, les lèvres entrouvertes, haletant doucement sous l’effet du désir qui te submerge toujours plus, se tord au plus profond de toi, douce chaleur qui t’envahit, tu ne te laisses pas faire pour autant. « Aucun effet? » Il mordille ton oreille, et c’est tes lèvres que tu retiens entre tes propres dents afin de ne pas émettre le moindre son, le moindre signe de faiblesse, puisque tu sais que ce sera interprété ainsi. « Toujours rien? » Tu ne veux pas te laisser faire, alors tu te fais violence pour ne pas bouger. Tu es morte pour lui. Morte. Tu le dégoûtes. Tu n’as jamais compté, il t’a utilisée. Tu as du mal à croire ces paroles, que tu sais pourtant juste. Mais tu fais tout pour les marquer au fer rouge dans ton esprit. Plongée dans tes pensées, tu ne le sens pas te retenir les mains, les bras, te bloquer. « Et là? » Un électrochoc, un nouvel éveil. Tu l’as ressenti, tu as eu peur, presque. Effrayée, tu n’as pas bougé. Il s’aventure sur un terrain afin de gagner, tu le sais, mais tu ne te laisseras pas faire. Mordant tes lèvres jusqu’au sang, tu ne dis rien, plus maintenant. « Cap de résister? » Il te désire, tu l’entends, et plus encore, tu le sens contre toi. Tu peux en jouer, tu le sais. Et tu te fais violence pour ne pas gémir, te cambrant néanmoins en arrière. Tu le veux, mais tu ne peux pas laisser gagner, plus maintenant.

« C’est tout ce dont tu es capable ? » Tu parles d’une voix que tu veux neutre, voulant le provoquer. D’un coup d’épaule un peu brusque, suffisamment pour te libérer, tu t’écartes de l’homme, brisant l’étreinte qui vous unissait jusqu’à présent. « J’étais naïve, quand je connaissais que toi. Je me contentais de vraiment peu. » Un sourire provocateur s’installe sur tes lèvres, qui s’étirent en un rictus. Blesser, encore et toujours. Tu deviens comme lui, presque. « Heureusement qu’il y en a qui ont levé le niveau. » Tu lui dis toujours avec le même sourire, le regardant avec un air joueur. Cependant, tu sais qu’il ne s’attend pas à ce que tu ailles trop loin ; tu étais faible, il fut de cela un temps. Ce n’est plus le cas, du moins, tu veux le faire croire. Alors, plongeant ta main dans l’eau, tu te saisis en douceur du désir de l’homme, y laissant coulisser ta main pour un instant seulement, juste assez pour lui faire comprendre que tu as senti, que tu n’es pas idiote. « Moi qui croyait que c’était toi qui me voulait plus. » Tu lui dis simplement, feignant l’ennui dans l’objectif de toujours plus le provoquer. Cependant, tu sais exactement comment le blesser, comment te venger. « A moins que tu ne sois tellement désespéré que plus personne ne se fasse avoir car tu es devenu insignifiant que tu désires n’importe qui ? » Tu proposes ton explication avec un grand sourire.
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Want you to want me - Wrenn
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