THE HUNDRED ¤ Arwen Zalejska

Malgré ce que l’on pourrait penser, tu es une personne relativement affectueuse. En effet, tu es orpheline et cela t’a conféré le sens des responsabilités, particulièrement avec une petite fille plus jeune que toi pour qui tu t’es prise d’affection et que tu apprécies beaucoup, la voyant davantage comme ce qui pourrait être une sœur, tu l’imagines ainsi en tout cas. Cette fillette dont tu t’occupais quand tu étais petite, sacrifiant une partie de ta portion de nourriture et faisant ainsi de toi une personne généreuse, toujours prête à aider son prochain. Tu as un fort instinct maternel, cependant même si tu essaies d’arranger ça, tu manques de confiance en toi bien que tu te saches jolie mais tu sais heureusement le cacher, étant relativement douée pour te montrer impassible. Passionnée par l’histoire du passé, tu aurais pu être professeur si tu n’avais pas été si paresseuse quand tu étais à l’école. Mais tu as plutôt choisi (ou pas) d’être archiviste, te retrouvant comme étant l’une des personnes à la tête de tout ça. Influençable, tu te laisses faire par ton époux sans trop de problème écoutant tout ce qu’il te dit sans que ça ne semble te poser le moindre soucis.

zoologiste - encyclopédie sur pattes

10 lignes minimum attendues si pas d'histoire.
Ta vie sur l’Odyssée, Arwen ? Banale, si on devait la décrire en un mot. La seule chose un tant soit peu originale chez toi, c’est que tu as grandi dans un orphelinat. Pas vraiment à plaindre, ceci dit. Tu ne sais rien de tes parents biologiques, tu ne veux pas savoir, mais cela t’a beaucoup apporté. En grandissant, tu es devenue toujours plus banale : un métier, le respect des règles qui vous encadrent même si tu n’es pas d’accord parce que tu trouves bien que c’est, en effet, une dictature. Avec un mari qui est l’un de chefs de la garde, tu te dois d’être respectable, Arwen. Tu l’as été, tu as suivi tes vœux. Jusqu’à un certain point. Sur l’Odyssée, tu devais t’occuper des archives. Les papiers, même si tu gérais également la partie électronique des archives, ont été toute ta vie à partir du moment où tu t’es retrouvée dans ce domaine. Tu as pu en apprendre beaucoup et continuer à faire l’entretien de ces papiers si fondamentaux car qui témoignent de la civilisation passée. Gardés précieusement, tu as toujours fait de ton mieux pour ne pas faillir à ta mission.




Certes, certains étaient des adultes, ou presque. Mais tout de même, il y avait des enfants ! Même si tu dois faire semblant d’être d’accord sur tout grâce à ton cher mari, il n’en était rien. Tu lui en voulais, il n’était pas question pour toi, une jeune femme qui s’occupait de celle que tu considérais comme une sœur, d’envoyer une bande de gamins à la mort pour des crimes qui n’en sont pas. Et pourtant tu as dû laisser faire, parce que tu n’as pas eu le choix. Tu n’as aucun pouvoir, alors tu n’as pu qu’espérer qu’ils ne mourraient pas ici bas.
Tu as hâte et peur de les revoir en même temps. Après tout, tu sais qu’il y a de forte chance pour qu’ils ne veuillent plus vivre en communauté. Mais en même temps, tu as hâte. Parce que tu as maintenant un petit garçon dont le père est parmi les 100 ; et ce même si sans doute que tout ce que tu vas gagner c’est qu’il ne va pas assumer. Te sauter dessus, en revanche, c’est envisageable. Mais c’est une autre affaire. Toujours est-il que tu as envie de retrouver les 100, pas parce que tu estimes qu’ils sont en danger, mais parce que tu sais que certaines familles ont été déchirées et que ça ne peut faire que du bon que ces familles et personnes se retrouvent.




Tu t’es imaginé la Terre maintes et maintes fois. Archiviste, tu as eu l’occasion de lire bien des choses sur le passé, sur la planète que la Terre était avant la troisième guerre mondiale. Alors tu étais impatiente. Et il en est ressorti qu’elle était encore plus formidable que tu ne l’aurais jamais cru, Arwen. Plus belle que tout ce que tu as pu imaginer au cours de ta vie. Alors tu as senti un vent de liberté, une envie de tout découvrir, curieuse que tu es. Alors on peut bel et bien dire que c’est une soif de découverte que tu as ressentie à ton arrivée sur Terre. Tu as voulu tout aller voir, mais tu sais qu’il faut que tu te montres patiente, alors tu t’es contenté de suivre le mouvement et de regarder autour, comme beaucoup d’autres odysséens.



Ton plus gros regret et sans aucun doute d’avoir ruiné ton mariage. Draguer, est-ce vraiment une solution ? Sans doute pas. Et pourtant, c’est ce que tu as fait. Puis ça a dégénéré. C’est ta faute, accuser Robb est trop facile, tu en es pleinement consciente. La voilà, la pire erreur, même si maintenant ton petit garçon âgé de bientôt un an t’interdit de regretter ça ; avoir foutu en l’air ton mariage pour t’envoyer en l’air avec un garde était une erreur considérable, que tu as faite et que tu referais maintenant que tu as vu le véritable visage de ton époux quand il t’en veut. La manière dont il se comporte envers les autres gardes ainsi qu’avec toute l’Arche, aussi ; il n’était pas détesté pour rien. Et pourtant, à contrario, tu étais appréciée.




Tu n’as pas encore rencontré de terriens. Tu éprouves donc à leur égard un mélange de peur et de curiosité, assez étonnement. Peur, parce que c’est un réflexe conditionné : tu as peur de l’inconnu. Tu ne sais pas s’ils vous sont hostiles ou non, sans doute que non puisque tu as entendu de bonnes choses à leur sujet ; un peuple qui vous aide. Toi, tu ne les as jamais vus, mais tu aimerais beaucoup les connaître. Tu es définitivement curieuse de connaitre ces terriens même si tu en as un peu peur parce que tu es nerveuse à l’idée que ça se passe mal.



Jusqu’à présent, tu n’es pas beaucoup sortie. Néanmoins, on peut dire que ta principale fonction est celle d’une encyclopédie. Archiviste, tu as toujours adoré lire, te renseigner à cause d’une certaine curiosité-malsaine, d’accord- sur tout ce que tu pouvais trouver. Base de donnée sur l’odyssée relativement importante, c’est principalement ce à quoi tu sers sur Terre : passionnée par la faune terrienne tu as appris le côté technique de tous les animaux et tu connais la partie théorique, bien que tu n’aies jusque là pas encore vu d’animaux. Tu sais également beaucoup de choses sur chaque personne de l’Odyssée, en tout cas sur ce qui figurait dans leurs fichiers, même si tu t’es contentée de lire les fichiers sans jamais en parler à personne. C’est donc à cela que tu sers dans le campement : une sorte de base de donnée vivante, et ce même si tu as tes failles.



La peur que tout le monde découvre qui est le père de ta petite fille, que tout le monde sache que tu n’es qu’une fille qui a trompé son époux avec qui elle était pourtant bien. La peur qu’on te juge, qu’on te rejette. En dehors de ça, tu n’as pas de peur précise, parce que tu essaies et as toujours essayé de te convaincre que non, tu n’as peur de rien. A l’époque de l’Odyssée, tu avais peur de te faire éjecter comme tes parents, ceci dit, même si tu faisais de ton mieux pour suivre les règles.


Si on devait t’accorder un péché, ce serait sans doute celui de la luxure. Toujours à abuser des bonnes choses, c’est ce qui a d’ailleurs fini par causer ta perte, par détruire tout ce qui pouvait bien t’entourer jusque là. Si jusqu’à présent tu étais heureuse, ton mariage a été ruinée en 2114, l’année passée, à cause de ce fameux péché qui t’habite et te contrôle plus souvent que ta raison.
Néanmoins, parlant de raison, la vertu qui te représente le mieux est sans aucun doute la justice. Ayant été orpheline et ayant connu la fin, tu t’es promis de ne jamais laisser un enfant connaître la fin sous tes yeux sans que tu n’essaies de l’aider ou tout au moins de le réconforter. Bien sûr tu n’as pas pu adopter, mais tu as fait de ton mieux néanmoins. Tu as toujours été contre cette répartition de classes entre Walden et Phoenix et tu espères que maintenant que vous êtes sur terre, tout ceci va changer.

Enceinte. Toi. Tu n’y aurais jamais pensé, Arwen. Tu ne sais pas quoi faire. On vient de te l’annoncer, tu sais que tu ne peux pas le dire, pas encore, c’est trop tôt. Parce que la première question qui t’a été posée par ton ami médecin, c’est si tu as trompé ton époux. La raison ? Il est stérile. C’est ainsi que tu l’as appris. Ce n’est pas l’enfant de ton mari, mais plutôt celui d’un certain coup d’une fois. Tu sais que tu vas payer ton erreur, une de tes multiples erreurs. Charmeuse que tu es, il fallait que tu le payes tôt ou tard. Tu voulais un enfant avec ton époux, lui faire la surprise, voilà que tu attends celui d’un des gardes en formation. Bravo, Arwen. Néanmoins, il va falloir que tu essaies de le lui cacher. Peut être ne sait il pas qu’il est stérile ? Avec un peu de chance. Tu as traîné à rentrer, tu as esquivé son baiser, prétextant te sentir malade. C’est faux, clairement. Mais tu ne peux pas faire mieux, parce que tu culpabilises, parce que tu sais que sa réaction va être la pire que tu n’aies jamais vue chez lui si jamais il sait qu’en effet, il est stérile. De plus, maintenant que tu sais que tu as un bébé dans le ventre, soudainement, tu ne te sens pas prête, même si il est clairement grand temps. Tes parents t’ont laissée seule face à toi-même dans un orphelinat trop petit car expulsés, pourquoi la même chose ne t’arriverait pas. Machinalement, seule avec toi-même, tu poses une main sur ton ventre.

Tu le vois dans son regard. Il doute. Il doute de toi, ne te fais plus confiance. Il sait que ce n’est peut être pas son enfant que tu attends. Parce qu’il l’a vu de ses propres yeux. Il vous a surpris. Dans le lit conjugal. La pire des trahisons. Sur le coup, Arwen, tu as pensé qu’il allait tuer cet homme. Et pourtant, il s’est contenté de le jeter en prison. Une manière légale de le tuer, peut être ? D’autant plus qu’il sera bientôt majeur, et donc sans doute éjecté. Vous vous disputez. Il a appris que ce n’est pas lui le père. Sur l’Odyssée, les rumeurs vont bon train : ça c’est su, qu’il est stérile. Secret de polichinelle, que ça s’appelle. Tout le monde le sait, s’en amuse, en discute. Lui le dernier, bien sûr. Il a tout dénié en bloc, prétendu que c’est son enfant. Mais jamais au grand jamais tu ne verras ton mari prendre cette fillette dans ses bras, tu le sais. Parce que tu vois la haine, parce que tu vois la rage qu’il y a dans ses yeux à chaque fois que tu t’en occupes ou que tu en parles. Ton mariage est brisé. Détruit. Foutu. Tu as tout gâché. Parce que tu gâches toujours tout.

DERRIÈRE L’ÉCRAN

Je m'appelle Jade et j'ai 17 ans. Vous pouvez donc vous en douter, je suis une fille. J'ai connu le forum grâce à Tessa et je le trouve :bed:.


Mon personnage est un inventé arrangé avec Robb et je vous autorise à en faire un scénario si mon compte se retrouve supprimé.